J’écoute la mer
Dans mon coquillage
La mer
Dans l’étrange langage
Du vent, et son chant.
La mer…Mère de toute vie,
De nos désirs et envies,
Des larmes aussi
Qui plombent les nuages.
La mer,
De vague en vague,
Qui boit les peines,
Efface les naufrages
D’une marée à l’autre,
Refait un lit d’amour
Pour nos bains de minuit ;
La mer,
Sur le rivage d’un été
Souffle la passion
Des amours de passages ;
Et l’oiseau s’envole
Les ailes ruisselantes,
Après avoir aimé.
La mer,
Garde
Pour l’éternité,
Ces instants secrets
Que rien ne peut délier.
Milliards de baisers
Gitant
Aux abysses coralliens…
Dans mon coquillage
J’écoute
Cette ardeur lointaine
Dont je ne me lasse jamais
A l’heure où le soleil
S’est soudain endormi.
Pierre WATTEBLED- 7 août 2012.
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