Re: Le déni.
Bonjour,
Merci à vous quatre, amis de poésie, d'avoir accepté de laisser
un commentaire sous ce sujet grave qu'est le "déni".
Ce mot, à lui seul, est représentatif de l'immensité d'autres mots et maux plus subjectifs.
Le désastre et les dégâts occasionnés dans ce genre de situation sont
incommensurables ....il est très rare de s'en sortir seul(e), voir jamais.
Mais ce qui est encore plus destructeur c'est l'évidence niée, et le regard porté,
les yeux fermés sur l'atrocité des faits.
Pierre : Sous la glace, comme tu le dis, dort la jolie primevère ...
Un printemps fera fondre la glace, mais quand le soleil apparaîtra, la fleur
sera déjà gelée et même un soleil d'été ne parviendra jamais à redonner
les vraies couleurs à cette fleur.
L'ordre des choses est inversé .....l'innocence et la beauté resteront à jamais un bien
sacrifié.
Je tiens aussi, à saluer ici Romain et Emy qui dans certaines de leurs poésies ont eu le
courage, puisque (c'est bien de courage qu'il faut parler et non d'impudeur), d'aborder
le sujet.
Le langage, les mots, dans certains cas, ne peuvent être destructeurs que s'ils sont tus .....
Dans toutes paroles données et ouvertes, peuvent s'inscrire des guérisons.
Merci à vous.
Toute mon amitié.
Arwen.