Alger le 17/07/2012

Il y a ceux qui ne parlent du passé que pour nous endormir et ceux qui ne parlent du futur que pour nous faire rêver. Il y a ceux qui s’accrochent farouchement à ces deux temps uniquement pour fuir ce présent qui risque d’intéresser ceux qui ne portent pas leurs noms ou qui ne sont pas de leurs clans et il y a nous qui restons criminels et esclaves de ce passé qui ne veut pas passer…

les imposteursIII ( dédié à mon frère Athanase Vantchev de THracy)

Les villages déjà morts
Les villes agonissent
Le reste au triste sort
Avec la misère pactise.

Les champs se dénudent
Les murs se fissurent.
L’hiver clément ou rude
Ajoutera ses blessures.

Là-bas, ils arrosent
Enjolivent les niches
Non loin des belles roses
Jouent leurs caniches.

Là-bas, les guirlandes
Illuminent leurs jardins
L’exotique abonde
La folie est sans fin.

Là-bas, non loin d’ici,
Pourvoyeur des soupirs
Des cauchemars aussi
Veulent tout faire ternir.

Mal même aux pieds
Sous ma main une page
Vierge que je dois lier
Aux purs qui restent sages.

Mouloudi Mustapha

Encore un texte douloureux, aux mots très porteurs, une belle dédicace.

Franie

bonjour
"comme elle est belle votre ballade et en même temps sinistrement triste! Elle qui oppose si bien les deux mondes qui règnent partout aujourd'hui dans le monde : les petites gens vrais et les riches rapaces surfaits et cupides! commentaire de mon frère Athanase...

merci franie pour votre passage ... Pourquoi C'est douloureux? pour deux choses:
primo c'est une vérité et secondo lu par un esprit (le vôtre) que la folie de la dénaturation n'a pas pu détruire...
mon frere Athanase a commenté mon poeme je cite:
a bientôt
fraternellement mouloudi