Cliché des films hollywoodiens,
Sous sa mine défraîchie, un air de rien,
Lunettes bancales, chemise trouée
John l’écrivain, attendait sa percée.

La page blanche n’a de cesse, le harcèle,
L’insomnie lui ouvre les yeux couleur spinelle,
Les mégots tombent sous son bureau
Glisse ici et là parmi les bouteilles de Porto.

Sur le sol jonché de papier,
L’auteur tiraille son pavé,
Les chapitres sous les pages gondolent
Son être dépérit sous les verres d’alcool.

Démoli de la destinée qu’il s’est tracé,
Lui-même en renonçant à vivre la réalité
L’écrivain réfugié sous sa torpeur
Attend anéantit qu’arrive son heure.

Une lettre poste restante qui attend le bon facteur !

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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

La description faite par ton poème est réussie (tu sais utiliser les mots justes). J'ai aimé ma lecture.
Amitiés

Woody

J'aime beaucoup le premier quatrain
Celui qui plante le décor...

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" Il y a des volcans dont l'embouchure est à la mesure exacte de l'antique déchirure..." (Aimé Césaire)

J'aime beaucoup l'atmosphère...
Tragique, mais beau poème !
Du talent...

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« Il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel. »

Le Dalaï Lama

bel écrit , une esquisse !!
JOHN
un portrait qui lui ressemble



amitiés

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On dirait presque un tableau d'Edward Hopper
Une solitude exprimée, d'un réalisme troublant...



albatros

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De la musique avant toute chose (Verlaine)
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe calme et volupté (Beaudelaire)

bonsoir agathe, le portrait de cet écrivain me fait penser qe le génie coùte parfois tres cher à ces grands hommes (femmes), voila ùn poeme fort et profond, ùn tres beaù texte poétiqùe, bravo,


yann

un joli portrait

ambiance années 30, genre Humphrey Bogart désabusé, vapeurs alccol et tabac

et la déchéance résultat de multiples facteurs, dont la peur du réel

génial, on y est, on le voit, on le touche

bravo Agathe

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FPC for ever, FTA avec modération

si ils s'était appelé Charles ton John on aurait pu croire l’histoire de Charles bukowski ;-))
bravo pour cette petite histoire...
merci

bises poétesse