Prosterné, j’ai prié une déesse,
Afin que je devienne sa richesse,
Puis de sa main en une finesse,
M’était accordé une prouesse,
Ce fut alors ma belle faiblesse,
Offrant la place d’une altesse,
Ma reine enfin de la noblesse,
Régnant en moi d’une délicatesse
Devant elle je n’avais de cesse,
De prodiguer mille tendresses,
Puis un jour en proie au stress,
Avec les douleurs qui blessent,
Elle voulut rajeunir en princesse,
Fuyant le fort dans une ivresse,
Je n’avais que ma gentillesse,
Et mon mal de ses bassesses,
Restant seul dans ma tristesse,
Elle n’était plus qu’une duchesse,
En proie à mon estime qui baisse.
Les jours défilent et me pressent,
Des années coulant de maladresses,
Tombée dans de grandes petitesses,
Déchu devant moi en comtesse,
Bientôt pire au titre de traitresse,
Elle ne serait plus qu’une hôtesse,
Reléguée à une vie de maitresse,
Et moi avec mon âme de sagesse,
Assis sur le trône avec ma souplesse,
Laisserai encore de côté ma rudesse,
Et pardonnerai une fois de plus ma diablesse. ..

LeCrieur…

Bonjour LeCrieur,



Voici une belle poésie


Qui respire la tristesse


Fondue dans l'esprit


De ta sagesse


Et d'un mal qui te blesse.


Distinction de richesses


Dans des mots qui se pressent


A parler de faiblesses


Mais que l'amour oppresse.


Toute mon amitié, ami de poésie.


Arwen

amertume d'un amour , ces beaux vers font réfléchir sur la solitude dans l'habitude, j'aime beaucoup,


yann

le poète a quelque chose de divin, il pardonne toujours merci, j'ai bien aimé te lire

De la déesse à la diablesse, de l'adorateur au miséricordieux, une évolution dans le temps, les sentiments, vers l'humain.
J'ai beaucoup aimé !

lorsque l'on aime l'on pardonne toujours

Bonjour Amis poètes.....

Deux cheminements divergeant.....avec un destin pourtant commun....

Merci pour vos commentaires....

Amitié du Crieur....