Oublié quelque part, au fond d’une prison,
Sa seule compagnie est son obscurité.
Pour voir la lumière venant de l’horizon,
Il doit peindre les murs de sa réalité.

Sa grande tristesse rend son cachot humide
Et parfois ses larmes manquent de le noyer.
Il voudrait s’envoler mais ses ailes timides
Ne l’élèvent guère plus haut que son foyer.

Pourtant il possède les clés de sa cellule,
La possibilité de quitter cet enfer.
Mais sa triste prison est aussi une bulle
Et il ne peut briser ses longues chaînes en fer.

Car ses idées noires le retiennent ici
Et il ne parvient pas à s’en débarrasser.
La folie le menace, il est à sa merci.
Il est son seul geôlier, prêt d’être terrassé.

Oublié quelque part, au fond de sa prison,
Personne ne perçoit sa profonde détresse.
Son âme tombe en ruines et il perd la raison.
Puis la Mort lui sourit, telle une enchanteresse.

C'est un bien sombre mais très beau poème.
Fasse que sa prison lui rende la liberté !

Bonjour Woodywood, combien de prisonniers sommes nous sur cette terre. Heureusement qu'Oasis est la pour nous aider à briser nos chaînes.
Mon amitié.

capricorne

sombre mais très beau !
amitiés
yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Merci à vous trois pour vos commentaires sympas. J'espère que vous avez bien compris que dans ce poème, je parle de la dépression qui est une prison intérieure.

Effectivement, le sens ne m'avait pas échappé, tu as fort bien décrit cet enfermement qui chronique est un fléau qui détruit la moindre parcelle de bonheur et fait souhaiter à ceux qui la vive un ailleurs sans détresse.

mes amitiés pampille

Il faut en parlé pour crever cette bulle, c'est déja un pas de fait...par votre poéme qui est fort en mots ,maux....

Merci à vous deux pour vos commentaires. En effet la dépression est une épreuve très difficile et en parler peut en partie aider à aller mieux.