Alger le 24/06/2012
On peut toujours interdire à quelqu’un de rêver ou de cauchemarder, d’écrire ou de transcrire, de conter ou de raconter, de compter ou de décompter, de salir ou de décanter mais peut lui interdire de penser ?
L’humain avec le temps fini toujours par oublier le nom des anciens bourreaux de l’humanité pour ne s’accrocher qu’à celui de sa période… Mais pour tout noble croyant (toutes religions confondues) qui n’a de force que sa foi sait que Dieu a fait de l’humain l’unique comptable de ses gestes…

Est-il possible ? (dédié à mon frère Mostafa)
«Ils maintiennent leur temps
Qu’ils prouvent le contraire
Il n’y a plus qu’un seul vent
Sous ce ciel, sur cette terre
Même le bébé traîne sa misère.
Ils maintiennent que je divague
Qu’ils ouvrent leurs yeux
La mer avec ses vagues
Fait bien de malheureux
Chez les jeunes, chez les vieux ».

Est-il possible de sourire
Sous un ciel sans décor ?
Est-il possible de nourrir
Un espoir sans port ?
Ai-je encore tort ?

Est-il possible de rêver
Dans un champ de glaces ?
Est-il possible de couver
Ce qui ne tient pas en place ?
Ne suis-je pas de leur race ?

La foi ce n’est pas phraser
Contredire, ailleurs caresser
Ou encore se faire baptiser
Elle reste sur l’amour basée
De bons soins entourer le blessé.

Midi n’est pas éternel
On a beau écrit, conté
Que la vie soit laide ou belle
Bonne ou mauvaise soit la santé
On doit honorer la bonté.

Minuit centre de la nuit
A chacun son sommeil
Que l’un fasse du bruit
Que l’autre étouffe le réveil
Avec les deux c’est du pareil.

Mouloudi Mustapha

Merci mon frère,poète du monde engagé auprès de l'opprimé!!!
amitiés
farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




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