A la lueur de la bougie
Sous une alcôve en chêne gris
Chantent les mots sur le papier
Comme un destin de nouveau né
L'image floue de ton portrait
Hante l'espace au vent défait
Et sous le porche un oiseau meurt
De n'avoir su gagner ton coeur
Le temps résonne à l'infini
Au jour éteint devant la nuit
Chaque minute une saison
Chaque saison une illusion
L'espoir latent de ton retour
Perce mes yeux de ses atours
Et je me noie dans la folie
De ma mémoire endolorie
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Valli