A quel moment de ma simple vie je l’ai entrevu ?
Je ne sais, car je ne l’avais pas vraiment prévu,
Mais par elle j’ai été, profondément, éperdu,
Par sa présence, son absence, formes de cohue.
Ce fut une nuit, sans lune, dans une errance sans foi,
Marchant dans le désarroi, qu’il me semblait être suivi
Par une ombre, qui me semblait être proche de moi,
Mais qui s’éloignait comme par enchantement et magie.
Cette apparition a hanté mes jours et mes nuits,
Car elle était souvent présente dans mes pensées,
Mais aussi, de temps à autres, absente de mes avisés,
Dilemmes perpétuels qui engendrent un peu l’indécis.
Elle était souvent rieuse, tranquille et heureuse,
Mais aussi acerbe, irascible, voire fâcheuse,
Ces états, malgré tout, me livraient à l’appétence,
Celle que l’on désir dans l’absolue connaissance.
Elle me paraissait authentique et non voilée,
J’ai donc cherché dans mon arriérée mémoire de vie,
Et il m’a semblé l’avoir rencontré à ma majorité,
D’elle j’ai eu certains rappels sans réelle prophétie.
Chargé de regrets, voire de remords, j’ai essayé
Enfin de l’approcher, de la toucher et lui parler,
Sans réels succès, car elle de moi, s’enfuyait,
Malgré mes abords libres et en grands respects.
Puis un jour, au réveil, debout devant une glace,
J’ai pu l’entretenir et enfin, lui parler en face,
« Qui êtes-vous pour me harceler dans mes instances » ?
« Mais cher Monsieur, dit-elle, je suis votre conscience ».
Antoine
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Quand la "Tolérance" est de mise, l'intelligence devient
intuition ou sensation sans relativité.
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Antoine
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