En lisant vos mots
Je perçois le désir.
Tel celui écrit par Shakespeare
Je me sens un peu Juliette
En cet instant, même si éphémère
Je vis vos mots, cœur en fête
Se sentir par la prose désirée
Par vos mots, en poésie aimé.
Je sens la passion, êtes vous ce Roméo
Outrepassant la raison,
Défiant le mal en son tombeau,
Prêt à tout en épistolaire-amant !
Sans aucun mal, juste de l'attachement,
De plumes alliées, voguant
Aux reflets de leurs âmes,
S'y mêle les larmes aux flammes.
Suis-je Camille, face à vos mots,
Êtes vous mon Rodin, qui sculpte ma peau,
D’ onctueuses caresses en vers,
Se dépose à ma féminité dénudée,
A ma lecture de votre prose armée,
Mon corps s'évade de ses chaînes,
Chaque mot devient baisers
Fais de moi, reine.
J'enfile mes habits de Juliette Drouet,
Pour jouer vosmots dédiés,
D'actrice, Amante à souhait
Face à mon Hugo passionné.
Je dévêtis mes limites de mes pensées
Faisons de l'auteur, séducteur prisonnier.
L'actrice s'adonne à votre texte
Devenant séduite sans complexe.
Je n'ai pas la voix de Piaf pour l'accord,
Ni les mots de « l'Hymne à l'amour »
Chantant notre corps à corps,
Douceur, sensualité, de velours.
Seriez vous le Michel Cerdan
Qui dans mon arène me procure
Tant de fougue, ivre de passion.
Consommant l'être mis à nue, luxure.
[Voilà terminé...]
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