Sous un ciel trop changeant pour un début d’été,
Des oiseaux prennent vol et passent en criant.
Sur la plaine sans fin, trop calme et désertée,
Les coquelicots sèment des gouttes de sang.
Des oiseaux prennent vol et passent en criant.
La prairie va, fuyant vers l’horizon lointain.
Les coquelicots sèment des gouttes de sang,
Parmi les herbes dures et le maigre plantain.
La prairie va, fuyant vers l’horizon lointain.
La clôture, aux poteaux vermoulus, se promène
Parmi les herbes dures et le maigre plantain.
Si on la suit des yeux, vers l’infini nous mène.
La clôture, aux poteaux vermoulus, se promène
Dans ce lieu oublié où jamais rien ne bouge.
Si on la suit des yeux, vers l’infini nous mène,
Dans ce pré, que les fleurs d’été tachent de rouge
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)