Alger le 19/06/2012
Celui qui vient au monde pour allonger la liste des «tout permis) a-t-il la même vision sur la société que cet autre qui sait bien qui ne vient en ce monde que pour rallonger la liste sans fin des cobayes?
Celui qui marche sur de la moquette avant de se jeter dans un grand un matelas orthopédique couvert de drap chèrement brodé ou de couverture made in ailleurs ne pourra jamais savoir ce que représente un simple carton pour celui qui n’arrive même plus gémir…
Celui dont la table est toute garnie, torchons, fourchettes et couteaux pour ne pas se salir ne pourra jamais imaginer ce que ressent celui qui à défaut d’avaler se contente d’humer…
Celui qui appuie sur un interrupteur pour avoir de la lumière ne pourra jamais imaginer ce à quoi cet autre s’expose en tâtonnant dans le noir pour retrouver une boite d’allumette et ainsi allumer un bout de bougie…
Celui qui n’a qu’à pousser sur un robinet pour avoir de l’eau froide ou chaude ne pourra jamais comprendre ce que ressent cet autre qui ramène son eau soit dans un fût en métal (rouillé) soit dans une chambre à air (d’un camion)…
Et bien oui nous sommes bien au 21ème siècle avec toute sa science, sa modernité, ses différentes modes de gestions sous couvert de la démocratie, ses slogans tel « état de droit » et encore et encore…
Oui nous sommes bien au 21ème siècle avec sa conquête de l’espace avec son audiovisuel si chèrement acquis et encore et encore…
Oui les hommes d’aujourd’hui ont tout combattu et presque tout vaincu sauf deux choses à savoir la mort qui relève du domaine de dieu et la misère qui ne relève que de leur farouche volonté de la confiscation ou de la privatisation du bien être et général…
Quelle est la différence qui existe entre l’homme qui est ce qu’il est et ne le cache et celui qui prétend être ce qu’il n’est pas ?
Seul celui qui a dansé sur un seul pied est à même de savoir ce que veut dire musique…

Tout au présent (dédié à Mon frère Jean Dornac)
Surpris, regarde et tais-toi
Le mépris devient une loi.
Avec les gueules de bois
Ne parle jamais du droit.

Éreintée, caresse, lèche le sol
L’huile est à base de tournesol.
Grillé, dans un gourbi en tôle
L’existence n’est pas drôle.

Chantre des causes perdues
Longe, pistes, ruelles et rues
N’approche pas les avenues
Le plumard t’a déjà vendu.

Errant, compte sur tes pieds
Serre tes lacets sans les délier
Le phraseur peut tout nier
Avec plaisir, exclure et scier.

A vous mendiants de l’espoir
Toute votre vie dans le noir
Dans ces vers uns grand couloir
Pour ceux qui aiment le devoir.

Courte ou longue histoire
Qui ose encore y croire
A vous assoiffés du pouvoir
A votre eau nul ne veut boire

MOULOUDI MUSTAPHA

la vérité est dure, mais elle reste vérité..le malheur existe, et comme on dit" ne sent la braise que celui qui marche dessus".
Toujours des mots forts..des mots qui sensibilisent ..ceux qui ont un coeur..qui puisse entendre et voir.

Bravo!
Bonne journée.

Tu sais créer une atmosphère de vie qui nous sensibilise à la profondeur de tes sentiments.
HONORE

bonjour
l'honneur est pour que d'être lu par deux plumes qui portent bien le sens autant du mot que du verbe...
Je n'invente rien et crée rien je ne fait que traduire cette vérité que certains veulent cacher ... Tous mes écrits ne sont que le résultat de ce que je vois et ce que je ressens...
d'ailleurs croyez moi je ne porte pas de lunettes noires et les lunettes de vue que je porte je ne les porte que lorsque j'écris sont de ce verre si simple que certains évitent car ces dits verres ne cache rien... ils sont transparents...
encore une fois merci pour votre passage et a bientot avec une autre vérité...
a bientot
Fraternellementy mouloudi

Je suis toujours touchée par la vérité qui émane de ces mots...
Toujours d'accord, toujours fascinée par ce talent qui s'exprime pour tant de cœurs...
Merci pour cette pensée, merci pour ces mots, ce poème, cette vérité qui me bouleverse encore.

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« Il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel. »

Le Dalaï Lama