L'absence est comme une petite mort
Puisque tu as choisi de t'éloigner
je voudrais te dire combien tu as tort
De vouloir ces intimes liens, couper
Le passé surchargé de douleur
Ces moments que l'on ne peut effacer
Les affronter afin qu'ils meurent
Pour laisser place à la félicité
Chaque jour creuse le fossé
Les durs souvenirs affluent
Implacablement, sans se lasser
Face à mon âme peinée et nue
Je rêve d'un doux avenir
Tout enrobé d'amour
Qui saurait tuer le pire
Remplir le cours des jours
Ce temps qui passe inutile
Tous ces instants si stériles
Me laisse laisse perdue et désarmée
Devant cette vie comme volée
Comme un abîme à sonder
Comme un pauvre mendiant
Toujours et encore à quêter
Le signe d'un coeur indulgent
Mon amour pour toi est infini
Et éternel et sans loi
Il sonne comme un défi
Du plus profond de moi
Le passe passe et fuit
Et un jour sûrement
Je serai faible et partie
Alors cueille le présent
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Ce que j'ai appris je ne le sais plus, le peu que je sais je l'ai deviné
