Je ne sais si c’est l’éclat de la lumière
Ou ton ignoble orgueil qui t’aveugle
Toujours l’air hautain et l’allure fière
Gesticulant usant de langage minable

Sur ton sillage en terre sèche et aride
Tel un moulin à vent qui crisse à vide
Ta démarche sème des adages avides
Et soulève des nuées de propos bribes

Petit seigneur pourquoi ces grandeurs
Que tu épargnes avec avidité et rigueur
Cherchant toujours les plus meilleures
Que tu chéries avec fierté en ton cœur

L’opulence est ta foi et l’orgueil ton aloi
L’envie est ton entrain et le mépris ta loi
Alors qu’en fin tout s’effritera et meurt
Et le néant sera ton éternelle demeure

N’est printemps que le temps des fleurs
Vient l’été et dessèchera beauté et odeur
Tu quitteras ce monde pour aller ailleurs
Sans conquêtes sans honneurs ni ferveurs

Tu exprimes bien la vanité des petits coqs qui finiront bien déplumés !
Bien à toi,
Ortiaz