Dans les bras du silence
Bercé de mélancolie, dans les bras du silence
Laissant ma tête se reposer sur cette romance
Je n’ai rien à dire, tout est autant du réchauffé
J’ai l’herbe qui s’agrippe, monte à mes pieds
Je suis en dépassement, l’oisiveté en sourire
Le temps pousse et suis dans la chantepleure
Je ne discerne aucun désir je ressens la peur
Je me laisse bercer dans ce hamac, survivre
Dans ma tête la nuit se rhabille, le jour fuit
Je dresse la table qui me convie aux sens
Je dérape, je veux crier ma soif de survie
J’évite de m’enfuir au nom de la conscience
Dans les bras du silence je berce l’espoir
Une petite ligne pour marier mon devenir
Déboutonner les soirs passés aux souvenirs
De petites empreintes de toi dans l’histoire
Dans les bras du silence séparé de ta chair
Des souvenirs montent et encensent l’émoi
Le bout de ma plume s’essouffle dans l’air
Le voile dégringole la nuit se glace, désarrois !
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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.
