les bateaux s'en vont le dimanche,
ils traversent parfois l'Amérique
ou sillonnent les flots de la Manche,
pour aller délivrer leurs grands secrets,


quand ils s'en vont, les yeux scintillent,
et les coeurs se serrent de mille embruns,
ils vont embrasser les douces Tropiques
et nous laissent à nos profonds chagrins,


sur les quais qui ne nous parlent pas,
nous restons orphelins des voyages,
et nous passons en boucle les états
où leurs amours éloignent les nuages,


et pourtant, c'est ici que l'on naufrage,
pas dans les mers ou dans les océans,
c'est ici que l'on naufrage, sur ces quais
cette terre solide qui ne sourit jamais.

Quelle dernière strophe inattendue, sublime et bouleversante...
tout le poème est d'une grande délicatesse..

Monsieur le poète yann islander


lipe

Marin, toujours, tu vogueras sur la mer, toujours, tu reviendras au port.... amitiés

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Je crois qu'il n'y ait eu guère d'auteurs qui aient été contents de leur siècle. Vauvenargues.

Bonsoir Yann,


Des pensées toutes en tristesse

Disons nostalgiques

Sur ces ports de Bretagne.

Ton esprit a pris la mer

Et ton âme aussi je crois bien.

C'est la poésie dans l'âme.

Ton poème est si beau de douceur.

Merci pour cet écrit.

Toute mon amitié

Arwen.

très belle vision, celle d'un poète à quai, merci ami, plaisir toujours

... Et nos rêves aussi .... Promis ! dés lundi : larguons les amarres et évadons nous dans leurs sillages ...

j'ai aimé voguer au travers de tes mots

J'ai aimé

Bonsoir Islander

Oui cher ami celui qui reste n'est pas plus heureux que celui qui part..
L'aillleurs ou là où on vit il y a toujours une douleur.
Le quai symbolise l'attente,les larmes,la nostalgie,mélancolie,l'espoir,le rêve,l'absence,la déchirure,la séparation,la souffrance aussi...un naufrage sur place.

Un superbe poème aux parfums marins tristes ,une exquise lecture.

Bonne soirée à toi

Simedor amicalement

Contrasté et touchant par les sentiments de nostalgie et de peine exprimés dans ces beaux quatrains.Merci Yann pour cet instant d'émotion. Mahmoud.

Bonjour Islander !
Beaux quatrains empreints de nostalgie.
Tu as raison, parfois, c'est ne ne partant pas qu'on risque le naufrage.
"et pourtant, c'est ici que l'on naufrage,
pas dans les mers ou dans les océans,
c'est ici que l'on naufrage, sur ces quais
cette terre solide qui ne sourit jamais. "
Si, cette terre solide peut sourire, mais il faut être attentif et ne pas le louper.
Amitiés de Napola

Bonjoue Yann, un très beau poème chargé de sens. Le nauffrage est effectivement sur le quai où l'homme statique attend dans la plus grande inaction.
J'ai beaucoup aimé cette belle image.
Mon amitié.

Capricorne

c'est ici que l'on naufrage, sur ces quais
*******

oui ;!! et que l'on bute sur tant de coeurs de granit ,inhumains ,d'esprits funestes .....

du grand yann!

Des rimes en tangages et roulis qui émerveillent plutôt que de refiler le mal de mer...amitiés

ton poème évoque avec passion des images de grand large et de naufrage qui sont l'apanage d'une vie de marin.
HONORE

et pourtant, c'est ici que l'on naufrage,
pas dans les mers ou dans les océans,
c'est ici que l'on naufrage, sur ces quais
cette terre solide qui ne sourit jamais.

j'ai beaucoup aimé ton poème et particulièrement ces derniers vers

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

Les murs de poussières ...



Il rêvait d'une ville étrangère
Une ville de filles et de jeux
Il voulait vivre d'autres manières
Dans un autre milieu
Il rêvait sur son chemin de pierres
"Je partirai demain, si je veux
J'ai la force qu'il faut pour le faire
Et j'irai trouver mieux"

Il voulait trouver mieux
Que son lopin de terre
Que son vieil arbre tordu au milieu
Trouver mieux que la douce lumière du soir
Près du feu
Qui réchauffait son père
Et la troupe entière de ses aïeux
Le soleil sur les murs de poussière
Il voulait trouver mieux...

Il a fait tout le tour de la terre
Il a même demandé à Dieu
Il a fait tout l'amour de la terre
Il n'a pas trouvé mieux

Il a croisé les rois de naguère
Tout drapés de diamants et de feu
Mais dans les châteaux des rois de naguère
Il n'a pas trouvé mieux...

Il n'a pas trouvé mieux
Que son lopin de terre
Que son vieil arbre tordu au milieu
Trouver mieux que la douce lumière du soir
Près du feu
Qui réchauffait son père
Et la troupe entière de ses aïeux
Le soleil sur les murs de poussière
Il n'a pas trouvé mieux...

Il a dit "Je retourne en arrière
Je n'ai pas trouvé ce que je veux"
Il a dit "Je retourne en arrière"
Il s'est brûlé les yeux

Il s'est brûlé les yeux
Sur son lopin de terre
Sur son vieil arbre tordu au milieu
Aux reflets de la douce lumière du soir
Près du feu
Qui réchauffait son père
Et la troupe entière de ses aïeux
Au soleil sur les murs de poussière
Il s'est brûlé les yeux

Francis Cabrel ...


J'ai adoré ton poème Même s'il va un peu à contre sens de ce texte ,iL en fait parti ...Quelquefois on va cherché loin ce que l'on à sous nos pieds . Mais on a tendance , et c'est humain, à se forger d'abord une experience... amitiés, canaille

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Ecouter le silence, c'est preter une oreille attentive a ceux qui n'osent pas parler. canaille

partir loin, découvrir le monde à bord d'un de ces bateaux....

rêve pour l'instant, alors encore un peu à quai

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FPC for ever, FTA avec modération

Un joli parallèle entre
Ceux qui vont chercher le bonheur
Et ceux
Qui font du sur place et l'attendent...
Bon...
Moi
Je l'ai interprété comme ça. ..
Après...

A bientôt
Bonjour
Bravo
Thierry