Voilà huit ans déjà que poussé par le vent,
Tu es parti loin, très loin de moi,
Pour un voyage sans retour.
Huit ans que je regarde passer le temps,
Que je prie chaque soir de ma voix
L'espoir de te revoir un jour.
Huit printemps à écouter ton silence
A te parler dans le secret de mon cœur,
A échanger rien qu'en pensées.
Huit longues années d'absence
Qui n'ont pas eu raison de la douleur
Qui m'étreint loin de toi, mon fils adoré.
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"Il est des souffrances qu'on ne peut crier qu'en silence"