Ce soir la lune est orpheline,
Elle pleure sa froide isolation,
Elle brille encore, mince consolation.
Roulent sur ses joues quelques gouttes salines.
Le ciel s’est endeuillé de ses astres mourants,
S’éteignant un à un dans l’intersidéral
Tous ont disparu, rien de bien banal,
Emportés à jamais par de furieux courants.
Pas un seul nuage d’espérance,
La vie n’est plus que poussière,
Roulez larmes d’amertume et de colère,
Voici venu le temps d’une longue errance.
Il ne reste rien non plus de la planète bleue.
L’homme, fou, a tout détruit,
Le minéral, l’essence de la vie.
La dernière lueur s’est éteinte peu à peu.
La lune se souvient des fleuves, des mers, des océans.
C’était hier que ces enfants pouvaient encore rêver
Qu’ils vivaient et jouaient en toute liberté.
Elle brille à présent dans le néant.
Il était un temps où le ciel et la terre s’unissaient
Créant un grand feu d’artifice
Brillant sur les eaux et leurs surfaces lisses,
Un temps où les hommes savaient…
M.P 09/10/2010
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.