Miné par la douleur,
Au plus profond de mon sommeil,
Mon cœur est lourd au réveil.
La grande douleur est sourde et muette.
La porte de la délivrance
Résiste à mes supplices,
Malgré les larmes débordantes,
Et le regard pathétique.
Rêver m’est presque interdit,
Et les mots remèdes à mes maux
Ont déserté mon sillage.
Seuls les chants de mes ancêtres,
Qui me parviennent de loin,
Remontent en moi,
Me couvrant d’une brume,
Sont porteurs d’espoirs.
Les rimes accouchent dans la douleur,
Dans la peine et dans l’errance.
Une libération sous forme d’émotion,
Je transcende la douleur dans la méditation.
Elle s’exhume à travers les mots.
C’est ma magie à moi,
Et ma liberté tant convoitée.
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