Je te tiens la dragée haute,
Toi qui me dame le pion
Lorsque je fais des fautes
Lors de nos discussions.

Baptême du feu pour le novice
La folie, héréditaire, de père en fils
Se transmet, comme tous les vices.
Ne me blame pas, c'est un supplice.

Une communion si parfaite
Ne mèrite t'elle pas une fête
Plutôt que des prises de tête ?
Montre moi donc tes gambettes.

Et si parfois nos coups de gueule,
Me la font fermer chez l'éditeur,
Caliméro en coquille d'erreurs,
Je ne porterai pas le linceul,

Mais plutôt le beau costume
De marié, à titre posthume.
L'église désaprouve le divorce et alors ?
Nul besoin de bénédiction pour aimer encore.

J'aspire à la paille haute
Toi qui m'a tapé dans l'oeil
Le voisin, sa poutre, sa paillote
Si elle brule deviendra cerceuil.

Buvons donc un café corsé
Sous la coupe de l'omerta
Une fois de plus je me tairais
Pour retrouver tes bras.

Ouh pinaise !

Un plume qui renaît, en un résultat parfait mon cher, laisses là aller , parler tes vers et ta prose.

J'ai particulièrement aimé :
"Mais plutôt le beau costume
De marié, à titre posthume.
L'église désaprouve le divorce et alors ?
Nul besoin de bénédiction pour aimer encore."


Merci d'avoir partager avec nous

Bonjour Sitem voila des bras qui valent le silence comme paris valait une messe.
Mon amitié.

Capricorne