Les larmes qui tombent
Sont aussi noires que le ciel
Toutes ces couches de mascara
Noyées par ma tristesse
Toutes ces larmes
Inondent ma feuille
L'encre coule
Mes vers sont illisibles
C'est comme si une bombe
S'était écrasée sur elle
Plus rien ne la sauvera...
Finir dans la corbeille. Et moi en détresse
C'était mon arme
Mon plus beau recueil
Sans elle je m'écroule
Sous ce mal invisible
Lentement je succombe
Ma poésie était essentielle
Sans elle je ne dors pas
Avec elle, mes cauchemars cessent
Je ne suis qu'une femme
Dont le coeur s'effeuille
Apeuré par la foule,
Blessé par des amours impossibles
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"Le destin nous poursuit comme un dément armé d'un rasoir" A.Tarkovski