Sur le piano de mon cœur
Notes s’égrènent en tristesse
Musique sombre et vengeresse
Sur le piano de mon cœur.
Sur le violon de mon cœur
Les pleurs s’étirent à l’infini
Car le grand bonheur est fini
Sur le violon de mon cœur
Sur la trompette de mon cœur
Douleur éclate en cuivre rouge
Creusant mon âme comme gouge
Sur la trompette de mon cœur
Et sur l’orchestre de mon cœur
Chopin s’invite en notes noires
Larmes brûlées par les déboires
Oui, sur l’orchestre de mon cœur.
Le 1er juin 2012
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)