C’est l’été les fleurs se fanent
Desséchés meurent sans peine
Pour laisser murir les graines
Germes des années prochaines

La chaleur sur le chemin fuyant
Soulève les nuages de poussière
Par de fins tourbillons montants
En mirage oscillant de lumière

Balayant les prés avec tendresse
Vagues frissonnantes en caresses
Emportant dans son léger trouée
Les débris épars d’herbes séchés

Le chant des grillons aigu et strident
Berce les bœufs à l’ombre somnolant
Aux pieds des hauts mûriers ruminant
Les yeux mi-clos allongés sur le flanc

Tout semble dormir sous le regard éveillé
Du vieux chien haletant en veillant berger
Vaches et Veaux à l’étable poules perchées
La grosse truie de ses pourceaux entourée

Les pigeons roucoulent au toit du grenier
Canards et oies dandinent pour se baigner
La jument se frotte contre le tronc écaillé
Son poulain gris serein assoupit à ses pieds

A ces détails mon cœur se réjouit de gaieté
Moi qui n’ai jamais été autre que fermier
Que je ne l’échangerais contre aucun métier
Chez moi laboureur que chez le roi en valet

j'ai beaucoup aimé votre poème !

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"si tu ne vois plus le sens de ta vie, je viendrais, je suis ton amie."

"Fais comme le caméléon en marche: regarde en avant, et en même temps, observe ceux est derrière." Stéphanie Ledoux

Très beau poème
Ambiance très bien rendue
Je n'ai pas été fermier mais suis né dans une ferme et y ai vécu les 14 premières années de ma vie , cela me rappelle de bons souvenir de jeunesse
Brabo et merci Bari pour ce beau texte
Claude

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