Ah,que véloces sont les jours!
Ils marchent vite,Ã grands pas,courent,
S'éloignant,closant les fenêtres,
Empêchant mon esprit d'entrer;
Comme si,pour se faire omettre,
Effaçant un triste passé.
Oh!vous les précieuses heures,
Stoppez cette grande fureur
Dans cette très véloce course
Que vous menez incessamment!
Ne rendez point la mort précoce;
Que l'amour coule tendrement.
Que voulez vous,qu'on perde foi?
Que sur le bonheur une croix
L'on mette? Le bonheur durable
nous est aujourd'hui ignoré.
Accrochez vos ancres aimables
Heures,qu'on puisse savourer...!
LA PLUME NOIRE