Rimophilie aggravée

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Que j’aime ce pays où les oiseaux fleurissent
Où les fleurs zinzinulent dans le charme du soir
Où les secrets des cœurs sont mis en ostensoir
Où les soleils sont bleus où les nuits éblouissent.

J’aime ces fruits de l’âme où les amours gémissent
Roses ébouriffées qui griffent dans le noir
J’aime les vers glanés aux jachères d’espoir
Et les joues satinées qui de rimes rougissent

J’aime les sentiments volatiles senteurs
Posés sur le papier comme un bouquet de fleurs
Et ces alexandrins dont on fait un sourire,

Les timbres et les sons de ces enchantements
L’acribie d’un dessein, d’une envie ou d’un rire,
Je t’aime poésie irrémédiablement.

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Que j’aime les poètes qui riment cœur ouvert,
Qui d’esthétiques mots habillent la pensée
Qui avant la forêt savent peindre l’orée
Faisant couleurs des sons et des fleurs un concert

J’aime les vérités meublant leurs univers
L’imagination d’idées ensemencée
Leurs amours rimées à la plume élancée
Et leurs rêves mêlant les cieux, les enfers.

J’aime leur stratégie où la muse complice
À la séduction associe le délice
Où leurs nuits sont azur où leurs jours sont faits d’or

Où la phrase et le verbe ne sont qu’exubérance
Où la rime est tendresse où l’amour est accord
Quand le charme répond à la mâle attirance.

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Que m’envoute et me prend la dame poétesse
Sensible dans ses vers, habile de douceurs
Grisant l’œil, et l’oreille, de féminines fleurs
Répandant la beauté, la plume enchanteresse

Plus sensible, plus fine, apte à toute caresse
Elle avive l’esprit et vous pince le cœur
Elle orne le réel de sa propre couleur
Ses rimes sont adresse, amour, délicatesse

On y trouve cachée les attentes d’amant
Les passions muries d’un cœur indépendant
Les sentiments secrets du bonheur plénitude

On y trouve l’époux la vie et ses partages
La rondeur de l’enfant dans la mère prélude
Et l’amour accordé aux féminins hommages.

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Puis il y a vos rimes, vos sublimes poèmes
Vous qui plus que mon sang faites battre mon cœur
Vous dont la plume écrit en moi le mot bonheur
Et me porte à rêver aux délices suprêmes

Un mot de vous caresse, une seule phrase même
Est trouble de mes sens et extase de cœur
L’émotion me gagne à lire vos splendeurs
Ne pas vous lire un jour est douloureux carême

Combien de fois l’esprit ému par vos talents
Est parti dans des songes aux désirs impudents
Et s’est laissé bercer par l’onde musicale

Que vos rimes sonnantes génèrent en mon esprit,
Que votre poésie qui reste sans rivale
A enchainé les mots dont l’amour m’éblouit.

Olucinep XXIX 05 MMXII

Une harmonie poétique qui fait rêver...

belle journée !

Merci pour cette appréciation papillonesque qui me ravit.

Cordialement.

surtout ne prend aucun traitement, une aggravation de ce genre ne peut que faire des heureux

que j'aime les rimes de ce poète que je déguste sans modération et qui me précipitent dans la même pathologie !