Autrefois, à une époque lointaine, il y avait un roi dont les ancêtres avaient auparavant conquis tout Le Grand Maghreb et lui régnait sur la Tunisie.
Il préférait vivre dans les régions côtières; alors il s'est installé à Mahdia…
Il avait érigé son château derrière les remparts fatimides. Il se sentait plus en sécurité, entourés de ces hauts murs gardés par des milliers de sentinelles qui veillaient sur sa sécurité nuits et jours.

Une fois par semaine, il se rendait à El DJem, ville métropolitaine, située à trente kilomètres de Mahdia où il procédait au jugement de certains de ses sujets qui avaient enfreint aux règles imposées dans son royaume. Il passa toute la matinée à acquitter les uns, à condamner d'autres

Deux incarcérations suscitèrent de nombreux commentaires : celle de la jeune Sana, belle fille brune et gracieuse aux cheveux noirs et soyeux et aux yeux couleur de noisette et elle était aussi coquette. Elle s'habillait à la mode et se maquillait avec un certain art dont elle seule connaissait le secret.

Sana qui avait charmé pas mal de jeunes, s'est vu accusée par le père de l'un d'eux qui s'est donné la mort; car elle l'avait rejeté violemment, après l'avoir longtemps convoité.

Le jeune homme, issu d'une famille noble, ne put supporter cet affront; mit fin à ses jours en avalant une quantité prodigieuse d'un poison mortel. Sa famille le pleura vivement et son père jura de le venger en demandant justice au roi. Ce dernier décida d'enfermer la jeune dulcinée dont la beauté l'envoûta au moment de son apparition au procès; ce qui peut-être l'a poussé à bousculer la procédure habituelle et à prononcer la sentence aussi vite qu'il put.

Cette façon de faire déplut à certains courtisans présents, eux aussi, avaient succombé au charme de la jeune Sana, mais n'osèrent guère s'opposer à la volonté du roi.

L'autre incarcération était celle de Rached, un jeune homme fort hardi, descendant d'une famille noble d'El Djem, tombé amoureux de Gaye, une jeune fille,originaire du Sud qui était de passage dans la région. Elle était belle, sensible et tendre. Elle avait la peau diaphane, les yeux clairs, le nez droit et les lèvres bien dessinées : une de ces créatures de rêve.

Les deux jeunes s'aimèrent à la folie et songèrent à de nombreux projets d'avenir. Ils rêvèrent ainsi de la vie paisible qu'ils comptaient mener ensemble, de l'amour éternel; sans se soucier de la réaction de leurs parents qui allait les secouer fort et les tirer de leurs rêves de mille et une nuits.

(voir suite "En quête d'amour II")

C'est là un jugement qui provoque une quête dont j’attends la suite avec impatience.
HONORE

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Merci Honore et crisroche de votre passage
Amitiés