Quand mon coeur est trop lourd
Et que mes yeux s'emplissent de larmes,
Je sais, il faut que je cours
Avant de penser à prendre une arme...

Je cours jusqu'à oublier qui je suis,
Je cours pour me sauver,
Car j'évite de penser à cet homme qui
A pris mon coeur pour le briser...

Mais il faut bien qu'à un moment je m'arrête,
Car les blessures sont toujours là
Je ne vois pas pourquoi je passerai par la fenêtre
Je n'existe même pas pour toi...

J'ai toujours réussi à me mentir,
A croire que je pouvais attirer ton attention,
Et j'ai eu tord de ne pas me souvenir
Qu'envers moi, tu n'as jamais eu la moindre intention...

Mais si un jour tu veux me retrouver,
Tu n'auras qu'à suivre la lumière
Je te laisserai l'adresse sur un papier
Allée 13, n° 6, au fond du cimetière...

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"Le destin nous poursuit comme un dément armé d'un rasoir" A.Tarkovski

Beau poème, j'aime beaucoup !
Parfois il faut savoir accepter, et regarder ailleurs, plutôt que de se mentir.