Je voudrais tant écrire et plus un mot ne vient.
N’avoir que ton image avec qui dialoguer…
Mon cœur a faim du tien. Tu sais, il se souvient.
Chaque heure était trop courte…Et je veux me droguer
Encore ! Oh oui ! De toi. De ta présence Amour,
De ta voix, de ta peau, de tes mains, de tes yeux.
Je pense impatiemment, fébrile, à ton retour.
En y rêvant ce soir je me sens plus joyeux.
Dieu ! Que l’attente est longue et je sais que tu souffres !
En silence souvent car à qui te confier ?
Des éclaircies parfois… Alors tu t’y engouffres…
Un très bref coup de fil…Cet espace à défier…
Et le creux de mes bras, de plus en plus profond,
N’attend plus que ton cœur et ton corps et ta vie.
Ce vide lancinant … Ma passion s’y morfond !
Non ! Pas un seul instant mon ardeur ne dévie !
Pas d’exaspération ! Seulement la tristesse…
L’absence est monstrueuse aux cœurs qui trop s’éloignent.
La distance entre nous agit avec justesse
Puisque nos sentiments, rudoyés, se rejoignent.
Bientôt tu seras là comme il était écrit.
Nos mots seront soupirs, apaisement suprême.
Que vienne alors ce jour ! Ma passion y souscrit.
Ta vie m’est essentielle afin que mon cœur aime.