Ce petit matin devant mon miroir,
Mes pensées en formule de grimoire,
Mes mains enfoncées dans mes tiroirs,
Cherchant mes effets dans le noir,

La fin de mes rêves pour le début,
Une journée annonçant ma venue,
La nuit ne m'aura pas encore eut,
Et le jour n'aura que le superflu,

A ma porte devant, un décor nouveau,
Le froid de l'aube sur moi en sursaut,
Préparant la chaleur pour mes maux,
Décidé enfin je pars pour mes travaux,

Le trajet est lent pour peu de kilomètre,
La route sature à ne plus m'en remettre,
Ici assis, parfois je ne voudrai ne plus être,
Et ce stresse qui roule sur tout ces mètres,

Une douce nuit qui nous amène à cette enfer,
Pour un travail qui de la vie va nous défaire,
Ce temps consacré à l'argent jeté à la mer,
La bas tout finit par ce même goût amer,

Je me réveille pour avoir mal de la réalité,
Mon coeur ne rêvais que de sa sérénité,
Il se sentait mieux dans la profonde obscurité,
A l'abris de la douleur et de l'insécurité...

LeCrieur...

Et pourtant on ne peut échapper à la réalité, il faut s'en accommoder, voir y trouver du bon, j'ai aimé te lire !