De toutes nos promesses.
Quelle grâce ne fut pas la nôtre, non,
mais celle que nous avions
recueilli des quelques secours
apporté à nos semblables. Quel espoir
nous apprîmes de ce courage que nous
avions puisé en nos forces. Quel bonheur
emplit alors nos cœurs,
quelle félicité, quelle humilité
devant tant de difficultés
avenirs. Nous dormîmes lorsqu’à notre éveil, nous
vîmes s’élever un si beau soleil que nous étions
repus de nos corvées et cherchâmes bien
vite à nous entretenir des avancées de Néron.
Celui-ci, s’était replié derrière ses frontières et œuvrait,
disait-on à la construction d’un empire qui s’élèverait
en nous mĂŞme si nous ne prenions le parti de le
conforter une nouvelle fois, en repoussant le
laxisme de son étendue jusqu’aux frontières qui le bordaient
en Judée. L’expédition fut préparée dans le secret
d’une lumineuse journée durant laquelle nous vîmes arriver
vers nous les généraux et leurs guerriers, qui avaient escorté
les caravanes venues se ravitailler depuis les hautes terres de la Galilée.
Leurs navires avaient été laissés en rade sur la mer en forme de main.
Leurs caravanes étaient vides et nous nous empressâmes de les recouvrir de toutes nos promesses.
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