D’une main ferme tendue vers le bas en un geste,
Relevant de la chute avec le peu de force qui lui reste,
Le regard figé et le front en sueur de cet ami certain,
Subissant lui aussi la force du jour éclatant et de la faim,

Le parcours interminable de sa vie dans ces dunes,
L’esprit épuisé aimerait que le soleil soit une lune,
L’effort serait agréable dans un froid interminable,
Mais pas de choix possible dans cet enfer de sable,

Pas de mirage et jamais l’éden d’un orage sur ce brasier,
Tenant constamment le plus faible avec une volonté d’acier,
Chaque pente de sable est un amas de grain de contraintes,
Motivant chaque pas à la marche d’une nouvelle emprunte,

La vue devant ne voit que la désolation du décor stérile,
L’esprit jeté comme une pierre au loin admire déjà l’asile,
Les corps meurtris suivent aveuglément ce lien imaginaire,
Bientôt ces hommes seront dotés d’un courage légendaire,

La vie est telle, elle nous met à l’épreuve face à nos décisions,
La plus grande épopée ainsi se bâtit en soi à partir d’ambition,
Parfois il nous est donné d’illuminer l’espoir dans le mauvais sort,
Et le cœur au-delà de la raison devient ce qu’il y a de plus fort …

LeCrieur…

je retiens ce passage qui m'a particulièrement parlé:

"La vie est telle, elle nous met à l’épreuve face à nos décisions,
La plus grande épopée ainsi se bâtit en soi à partir d’ambition,
Parfois il nous est donné d’illuminer l’espoir dans le mauvais sort,
Et le cœur au-delà de la raison devient ce qu’il y a de plus fort …"

c'est magnifique!

merci

gérard

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"Aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d'écrire un poème"

Extrait de "L'Artiste" de Charles Beaudelaire