Ce soir, je suis confuse,
Je sens en moi cette douleur diffuse,
Que je récuse, que je refuse,
Mais qui, malgré moi, s'insinue,
Qui prend mon coeur à nu,
Qui écorche mon âme sans retenue,
J'aimerai tellement laisser vivre mon soleil,
Oublier les fêlures,
Au vent ,sécher mes blessures,
Sortir du sommeil,
Ouvrir grand mes yeux de braise,
Pouvoir, enfin les fermer, sereinement,
Au contact d'une épaule qui m'apaise.