Tu es parti sur les pointes des pieds
Tu es parti sans dire au revoir
Pour toi l’horloge roupie sur les trépieds
Et la nature a retiré son abreuvoir
Le seigneur de la poésie en arabe c’était toi
Le roi des poètes en langue arabe que je côtoie
J’occulte toujours le passé
Et je me demande comment tu as trépassé
Chaque fois que je me rappelle de toi la douleur se réveille
Je lis ta poésie et un espoir en moi s’éveille
Des fois mon esprit dans le néant s’émigrer
Effleuré par la folie je ne sais à quel degré
Tu étais l’astre dans le joli berceau
Tu es parti et mon cœur s’est brisé en mille morceaux
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les années de disette dictent les poètes