J’ai marché pas à pas sur les sentiers de mon âme,
Evitant les pierres et les obstacles parfois infâmes,
Le regard orienté vers le sol de mon esprit blessé,
Laissant les gouttes de mon cœur ainsi me rabaisser,

Encore dans mes cheveux ce vent fort et indiscipliné,
Bousculant ce que je venais tristement de préparer,
Une belle coiffure pour être beau face à mon destin,
Ceci afin de masquer les larmes à l’occasion de ce festin,

Alors sur mes enjambés de plus en plus court sur ma route,
J’ai perdu ma foi comme de vieux bagages au fonds de la soute,
Je ne voyais plus le ciel, je ne sentais que le soleil sur ma peau,
Je ne voulais plus croire en de possible avenir de renouveau,

Puis le vent s’est arrêté dans mon cœur, laissant sa fraicheur,
J’ai inspiré alors de belle douceur, me procurant tant de senteurs,
Le corps relevé et la tête haute, j’ai séché les larmes de mes yeux,
J’ai fait le vide en moi et j’ai vu devant un monde plus merveilleux,

Je ne voulais pas y croire pourtant j’entendais les gens me le dire,
Ce que je faisais par les mots me donnait le pouvoir de les embellir,
Mon pessimisme enfermait mes écrits pour m’éviter d’y croire,
Aujourd’hui j’ai compris que l’écriture a le plus grand des pouvoirs…

Celui de changer les choses…

LeCrieur….