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Expéditeur Conversation
Bari
Envoyé le :  30/4/2012 23:21
Plume d'or
Inscrit le: 17/3/2012
De: vichy
Envois: 556
l'école au passé simple
L’école


Quant la cloche tinte trois fois au matin
Nous accourrons comme des fantassins
Devant le maître debout bâton à la main
Qui nous inspecte du vif regard un Ă  un

Docilement alignés en deux simples rangés
La main dans la main le cœur battant serré
Tabliers noirs ceinturés cartable à la main
Mains propres cheveux peignés avec soins

A la queue leu leu chacun regagne sa place
Aux bancs en bois à l’intérieur de la classe
Par le bon vieux poêle doucement réchauffée
La chaleur douce et endormante nous Ă©tiolait

Bon et valeureux maitre Ă©tait notre instituteur
D’un esprit vif toujours dans la bonne humeur
Il nous apprenait Ă  tracer les lignes et les tirais
Sur le grand tableau à l’aide de la tendre craie

Lunettes rondes retenues du bout du nez
Impeccablement vĂŞtu de la tĂŞte aux pieds
Je revois son doux sourire ses cheveux gris
Sa voix qui résonne encore dans mon ouïe

Debout sur l’estrade ou assis sur la chaise
Toujours souriant rassurant serein à l’aise
Se plaisait Ă  nous inculquer plus de savoir
La lecture, l’écriture, le calcul et l’histoire

Crayon, gomme et plume rangés avec soins
Dans le frĂŞle et accort petit plumier en bois
Nos têtes n’étaient pas plus hautes que la table
Qu’il nous récitait déjà les contes et les fables

D’encre maculés nos petits doigts courts et frêles
Sous la pression de nos faibles poignets se rebellent
Meurtris par le crayon d’ardoise et le porte-plume
Furtivement les larmes fusaient en armes de fortune

Le soir au sortir des élèves dans le brouhaha de joies
Les mamans cœur attendrit plus finement que la soie
Hèlent chacune son tendre enfant qu’elle repère de loin
Dissimulant leurs larmes de joies car Ă©mues Ă  tel point

C’était le temps où le crayon était roi et la plume reine
C’était le temps où l’enseignant était révéré sans peine
C’était le temps où la lecture emplissait les belles soirées
Temps passé où la foi, la considération et l’amour régnaient

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