L’ombre tournoyante à travers le ciel azuré,
Monte lentement dans une séduction fictive,
Invoque les esprits de l’océan de tranquillité,
Sur un ciel de neige noire à la bise forte et vive.
L’ombre tournoyante de la folie qui se vend au temps
M’emporte lentement dans sa séduction fictive,
Les cris des pères et les mères, dans leurs hurlements,
Ne peuvent nous dévier dans notre soif si vive.
Ô Spirales – le temps se joue de nous
Ô Spirales – l’eau en cascade autour de nous
Ô Spirales – le souffle du vent contre nous
Ô Spirales – le sablier se renverse sur nous.
Nous, les enfants de Râ, sur des océans cathodiques
Nous surfons à la vitesse de la lumière fatidique
Des néons des villes illuminées qui clament leurs songes
Face à nos désirs de rêves, synchronisés sur leurs mensonges.
Nous, les enfants du Maître, naviguant sur des navires
Qui, ballotés au gré du vent mauvais, à tout instant chavirent
Vous savez en votre for intérieur, vous le désirez tant
Votre soif de connaissance est plus fort qu’auparavant.
Ô Spirales – le temps se joue de nous
Ô Spirales – l’eau en cascade autour de nous
Ô Spirales – le souffle du vent contre nous
Ô Spirales – le sablier se renverse sur nous.
De toutes ces idées, la meilleure est la moins pire
Et sachez que je me regarde aussi de l’intérieur,
Et de voir que mon monde est le reflet de vos rires
Cascades en spirales sur ce temps qui s’écoule avec lenteur.
Deux mille douze sera l’année des superstitions
« Nous vous annonçons la fin du commencement »
Le début des entrepreneurs de funèbres oraisons
Mais en deux mille treize nous serons là en clamant :
Ô Spirales – rembobinez la cassette VHS
Regardez «le jour où la terre s’arrêta ! »
Ô Spirales – souviens toi de la station Mir sans cesse
Autour de notre chère terre bleue tournera.
Ô Spirales – retour en arrière du néo classique
Sublimités à tous les styles, regards vers le soleil
Ô Spirales – Fini tes arpèges et tes odes orgasmiques
Nous nous déclinerons en différentes couleurs vermeilles.
Copyright Patrice Merelle 2012.