ILS AVAIENT PERDU LEUR AME…
Pendant la deuxième guerre mondiale,
La vie était loin d’être idéale,
Surtout pour les personnes d’origine juive,
A croire qu’ils n’avaient plus le droit de vivre.
Leurs yeux rongés de désespoir,
Ils n’avaient pas le droit de sortir le soir,
Contraints de rendre leur vélo,
Ils ne se déplaçaient que dans leur ghetto.
Minés par la terreur d’être déportés,
Ils vivaient dans des cachettes, tous enfermés.
N’ayant plus guère de rêves ni d’illusions,
Ils vivaient dans la crainte et l’abnégation.
Humiliés dans leur corps,
Ils ne pouvaient plus pratiquer de sports,
Ils avaient même perdu leur âme,
N’ayant plus le droit de prendre le bus où le tram.
Devenus les sous-fifres d’une nation,
Ils avaient perdu toutes leurs ambitions.
Obligés de fréquenter que des écoles juives,
Ils n’ont plus d’âme qui vive…
Les cinémas, les théâtres leurs étaient interdits,
VoilĂ quelles Ă©taient leurs conditions de vie.
Interdit aussi de fréquenter quelconque chrétiens,
On les traitait dans la rue comme des chiens,
Les privant de toute humanité,
N’ayant plus droit au travail,
Ils étaient contraints à la mendicité,
Mais ils ne baissaient pas les bras dans la bataille.
Quand tombait la nuit,
Ils vivaient Ă la lueur des bougies,
Pour ne pas être repérés par les Allemands,
La guerre n’épargnait même pas les enfants.
Sans arrêt, privés de l’essentiel,
Gardant la foi, ils priaient le ciel,
De ne pas tomber sous le coup d’une rafle.
Entre nuit et brouillard,
Tous rassemblés sur le quai d’une gare,
Tous ces hommes porteurs d’une étoile jaune,
Rongés par la terreur,
Ils ressemblaient Ă des aulnes..
Des familles entières déchirées,
Serrées, entassées dans des wagons,
Destination qu’il leur était cachée,
Ayant pour seul bagage, une valise en carton.
De gré ou de force, à grands coups de massue,
Certains mouraient d’asphyxie avant destination,
Ayant pour seul horizon, la mort Ă petit feu,
Pour certains d’entre eux,
Dans des fours crématoires,
Voilà ce que nous raconte l’histoire…