L'alchimie de l'âme.
Je sentais en ton tangue, un glissement du corps
Lorsqu'on s'était connu en plein cœur des mystères
Où l'alchimie de l'âme avait bien des chimères,
Nos regrets défendus, des permis à trésors
Où d'un sein malicieux se risquaient les manières.
Je percevais un drame où l'action occultait
Les crimes les plus froids, les frileux de la guerre
Où l'alchimie de l'âme avait bien des chimères.
Nos amours éperdus, non! jamais ne parlaient
Si fins qu'en malins nous nous mîmes en arrière.
Je comprenais l'exploit de tant d'art et d'esprit
Dans les commodités que les dictons modèrent
Où l'alchimie de l'âme avait bien des chimères,
Nos regrets défendus, des permis circonscris
Où les larmes de joie jouissaient en délétère.
Je respirais la flamme où la poussière en forme,
Ses sinuosités de chaleur sans matière
Où l'alchimie de l'âme avait bien des chimères,
Nos amours éperdus, non! n'étaient pas conformes
Si bien que courageux nos gestes bravaient l'air.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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