Fable philosophico-humoristique (mini-érotisme)


J’en ai fait une fable ai-je raison ou tort
Vous voulez le savoir ? Eh ! bien ! Lisez d’abord.

La chatte de Ginou ma charmante voisine
A le toucher soyeux attirant la caresse
J’aime passer mes doigts dans la jolie tigresse
Et attire chez moi la superbe féline.

J’ai mis sur mon balcon une assiette et du mou
L’animale beauté en est folle gourmande
Elle me dit merci de ses yeux verts amande
Ronronne un court moment et dévore le tout.

Sa chatte hors du logis, Ginou un beau matin,
Vint sonner à ma porte : auriez vous vu Cléa
N’ayez aucune peur votre compagne est là
Prendriez-vous du thé, orange ou bien jasmin.

Nous parlâmes de chattes et puis je me fis tendre
Le félin de la belle n’était pas trop sauvage
Il accepta sans mal que je lui rende hommage
Je fus persuasif il ne put se défendre.

Et souvent quand l’envie se glissait jusqu’à nous
Nous caressions les chattes avec délicatesse ;
Cléa d’abord jalouse comprit que sa maitresse
Remerciait son ami qui lui donnait du mou.

Mais la philosophie aimant le paradoxe
Me glissa en l’esprit une étrange question
Pourquoi dans la logique une telle opposition
La pensée de Descartes n’était plus orthodoxe

Une chatte partait quand elle manquait de mou
L’autre quand le mou venait perdait toute allégresse,
Pour comprendre ces choses il faut de la sagesse
Le mou plait à Cléa et le dur à Ginou !

Olucinep XXVIII 04 MMXII

bonjour olucinep, ces animaux ne nous laissent pas de répit, mais tu sais bien les caresser, merci de ce poème qui m'a fait voir beaucoup d'animaux dans les mots,

yann