Les fleurs ne quêtent presque rien
Un très peu d'eau et du soleil
Elles ne savent même pas qu'elles sont belles
Naissant sur quelconque terrain

Elles ne sont pas noyées d'envie
Ni enivrées de vanité
Quand réunies en un bouquet
Entre elles aucune jalousie

Quelles soient petites ou élancées
Ratatinées ou grassouillettes
Ne perdant temps pour leur toilette
Elles savent où réside leur beauté

Leur miroir serait la rivière
Mais elles ne s'y regardent pas
Quand un reflet rend leur éclat
L’orgueil n'est dans leurs manières

D'une pureté sans équivoque
Elles sont déesses ingénues
Ne voulant point être reconnues
De leur apparences elles se moquent

A aucun jeu elles se prêtent
Qui amèneraient doute de soi
Elles sont franches et sans émoi
Comme dame nature les a faites

Ô toi Ô femme qui que tu sois
Tu es merveille telle que tu es
Que tu sois maigre, ronde ou racée
S'il te plais "Ai confiance en toi"

C'est l'assurance de ton porté
Qui seul t'épanouira
Ne doute pas de tes appâts
Ils sont en toi, ils sont innés

Marche bien droit avec fierté
Ta vrai valeur est en ton âme
Tu deviendra ta propre femme
Que si tu acquière le respect

La tête haute comme les fleurs
Envers et contre tous les vents
Ris à la vie à pleine dents
Et tu trouvera le bonheur

Ne perd pas ton temps à penser
"Et si j'avais et si j'étais"
En toi sont déjà les attraits
De ton soleil prêt à briller

Tu es unique comme chaque fleur
Seul ainsi tu décidera
Du chemin qui te mènera
A réaliser ta splendeur

la preuve que l'on peut passer à côté de merveilleux poèmes: celui-là, je ne l'avais pas vu...je le découvre à l'instant...

c'est une offrande de toute beauté à la femme!

"Ne perd pas ton temps à penser
"Et si j'avais et si j'étais"
En toi sont déjà les attraits
De ton soleil prêt à briller

Tu es unique comme chaque fleur
Seul ainsi tu décidera
Du chemin qui te mènera
A réaliser ta splendeur"

une poésie qui fait du bien!

merci

gérard

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"Aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d'écrire un poème"

Extrait de "L'Artiste" de Charles Beaudelaire

Mieux vaut tard que jamais, merci gérard
franco]

Les femmes sont malmenées par toutes ces pubs de régimes et amaigrissants en tout genre, et par ces images de mannequins longilignes, chevelure abondante et peau de pêche. Le culte de l'apparence les empêche d'être pleinement épanouies et de s'accepter comme elles sont.

Bravo !

Amitiés.

Richard