Ils sont sur les tréteaux comme des expulsés
Du grenier, de la cave et des murs insensibles,
Posés pour éblouir les yeux du chalands, cibles,
Ou des lares anciens les amants délaissés.

Une robe entrouverte un vieux livre placé
Au carton de l’oubli tente un charme, impassible,
Alors que dans un cadre au dorure ostensible
Le visage dispense un sourire forcé.

La faïence racée étale sa toilette,
Séduit le promeneur hésitant, en coquette,
Et lui offre l‘attrait des rivages natifs.

Souvenirs oubliés ou fripes mal choisies,
En changeant de demeure au gré des fantaisies
Ils sont de nos destins les témoins fugitifs.

j'ai beaucoup aimé te lire.
très bien écrit

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J'adore chiner, surtout sur Oasis, où ton poème est posé à nos yeux, et que j'admire.


Merci CALIJO, et bravo

"La faïence racée étale sa toilette,
Séduit le promeneur hésitant, en coquette,
Et lui offre l‘attrait des rivages natifs.

Souvenirs oubliés ou fripes mal choisies,
En changeant de demeure au gré des fantaisies
Ils sont de nos destins les témoins fugitifs."

très joli j ai aimé , sa ma donné envie de chiné aussi

Voici le temps des brocantes revenu.

Merci à tous les trois.

Cordialement

calijo