Mes pensées s'ensommeillent
Alors que meurt le temps,
Chacune de mes veilles
S'éloigne au fil du vent...
Cette éternelle jeunesse
Vient dessiner mes nuits,
Elle passe, et n'a de cesse
De vouloir prendre appui...
C'est le chemin qu'ont pris,
Trop tôt, mes vrais amis,
Ceux-là , qui sont partis,
En ne laissant que moi...
Vont-ils me reconnaître,
Dans leur immensité
De parfum de bien-être,
De réciprocité ?
Car, s'ils n'ont pas changés,
Moi, je suis surchargé
Par les atrocités
que la vie m'a dotés...
Est-ce qu'on vieillit là -haut ?
Amis qui partiez beaux ...
R.M. Canaille
écrit à Tours,
Marseille, le 16 AVRIL 2012.
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Ecouter le silence, c'est preter une oreille attentive a ceux qui n'osent pas parler. canaille