C’est sa seule préférence
Vivre dans l’errance
Il a verrouillée sa mêmoire
Où niche le noir
A outrance ….
Privée de fragrances
Et sent le rance…
Des idées qui stagnent dans l’ ignorance
C’est sa seule préférence…
Se cacher derrière une fausse apparence
Le fanatisme devient son marabout
Auquel il fait mainte révérence
Comme une marre à boue
Dans il s’enlise jusqu’au bout
Il adore les couleurs
De l’arc en ciel et des fleurs
Mais il ne croit pas à la différence
Il a entré la tolérance
Dans le cimetière de l’aberrance
Sa réflexion atteinte de carence
A fermé sa boule
Comme un maboule
La grande rancœur
Dans son for intérieur
A flétri les fleurs
Et dans son cœur
Les épines jalonnent à outrance
Pourtant il méconnaît la souffrance
Le zéphir de la tolérance
Sera son unique délivrance
Quand il gagnera son assurance
Ses idées absorbe la fulgurance
Quand il aimera les autres avec exubérance
Mohamed ROUGIE
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