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Au clair de lune
Formes douces envoûtantes, embrassées par le feu qui crépite
Éclairées de flammes vacillantes aux arabesques bigarrées
Là , sous des caresses argentées des astres nos complices
Sur sa peau brille le sable, reflets de diamants taillés
Dans ses yeux qui scintillent, ou miroitent des rubis
Aux ardents reflets de braise, sur le sable chaud d’ivresse.
Est-ce une magnificence née femme, ou le songe de l’esprit
Créée dans l’émotion qui influe, ou œuvre ciselée par des déesses
Admirant tant de candeur, Ã mes yeux viennent des larmes,
A ces courbes qui se meuvent, en nobles gestes indécis
Des mouvements recomposent harmonieusement cette trame
Fascinante toile qui n’aurait pas de prix
hypnotisé, apeuré que ce rêve ne m’échappe
J’hésite encore à troubler l’ingénue divinité
J’ose un geste de la main difficilement par étapes
Aux doigts si fébriles devant tant de beauté,
Je l’admire avidement n'osant effleurer son bras
Galbes confondus, aux messages qu'ils m’adressent
Monts et vallées se fondent à mon douloureux combat.
Espérant entrevoir de si délicieuses promesses
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La guerre
Massacre de gens qui ne se connaissent pas,
Au profit de Gens qui se connaissent mais eux
ne se massacrent pas.
Ambrose bierce