Qui n’a jamais rêvé
De voir la face cachée
De la lune
Et puis de s’embarquer
Pour aller y chercher
FORTUNE
Qui n’a jamais pensé
Qu’un ailleurs serai supérieur
A ce qu’il a chez lui
Et pour s’en assurer
Le voilĂ parti
Qui n’a jamais estimé
Que d’ouvrir ses volets
Toujours sur le mĂŞme paysage
Etait bien tristounet
Que sous d’autres cieux
Ce serait forcément bien mieux
Alors pour s’évader
De sa prison dorée
Il met dans sa valise
Ses fringues et ses espoirs
Et le voilĂ qui part
Il avait vu à la télé
Le soleil de Rio
Et puis tous ces gens qui dansaient
Mon dieu comme s’était beau
Et il pensait qu’il lui suffisait
De rentrer dans la danse
Pour que le bonheur s’offre a lui
Pour que plus rien n’est d’importance
Il est parti le cœur léger
Croyant trouver l’eldorado
Oubliant qu’on emporte avec soi
Ses peines et ses maux
Alors du haut de son balcon
Il lève les yeux au ciel
Et admirant dame la lune
Se dit qu’il a compris l’essentiel
Demain c’est décidé
C’est bien clair(de lune)dans sa tête
Il va revenir sur ses pas…..
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On a tous le sang de la mĂŞme couleur