Alger le 28/03/2012
Pour certains l’enfer n’est autre que leur propre création et pour d’autres la douleur n’est autre que leur imagination…C’est comme la misère, parfois elle est issue de notre incompréhension d’une certaine vérité voir réalité et souvent elle est imposée par la folie du toujours plus et mieux… (C’est comme la démocratie parfois elle est la possibilité (pour ceux qui nagent avec les poissons et piétinent avec les bœufs) de brûler les étapes et souvent elle n’est autre que la dictature pure et simple de la majorité absolue ou de la coalition…) Ceci est valable autant moralement que physiquement…D’où puise-t-il ou puise-t-elle tel ou tel courage et ou telle ou telle lucidité pour regarder bien dans yeux celle ou celui qu’il ou qu’elle vient de tromper ?
Pour tout homme averti et toute femme éveillée les liens sacrés du mariage ne sont pas uniquement des mots et rien que des mots. (Ceci est valable pour tout responsable lié par les liens sacrés de la confiance…) Ils sont bien la fusion de deux êtres que seule la mort séparera… Encore faut-il que les deux sachent que la mort n’a rien à voir avec un simple départ de ce monde pour l’autre monde mais la comptabilisation définitive de leurs actes voir de leur passage dans ce monde… Même si on arrache tel ou tel fruit pour le manger on n’arrache jamais l’amour au sens propre du mot mais tel ou tel plaisir d’une heure ou plus quiconque peu l’arracher que le subconscient gardera pour le faire sortir le moment voulu …

C’est ton mari (I)
Qu’il soit sourd et vieux
Rien ne dure sur cette terre
Drogué même à mille lieux
Rien ne vaut qu’on l’enterre.

En souvenir de maman
La chance, ne la pas gâté
Sûr, elle a usé son temps
Fidèle, elle a tout écarté.

Que son foie le ronge
Que son cœur l’harcelle
Il garde tel un songe
Dans la ruche, le miel.

En souvenir de maman
Morte avec la même bague
Laisse passer ce vil vent
Fuie, oursins et algues.»

Qu’il ne quitte pas la cave
Le comprendre, s’impose
Fort, jeune il était brave
Sa porte n’était jamais close.

En souvenir de maman
Dans le royaume des morts
Elle a rangé ses printemps
Le bateau sortait du port.

Mouloudi Mustapha