Mon Pinocchio à moi
Lorsque j’étais jeune on m’appelait Pinocchio
Car comme pour lui c’était mon grand appendice
Qui certes n’est pas mon nez, il est bien plus beau,
Vous le savez maintenant, vous avez l’indice.
Vous ne me croyez pas et là vous avez tort,
J’étais un éphèbe, j’avais superbe corps,
Mais aujourd’hui hélas, touché par le grand âge,
J’ai un bernard-l’ermite avec son coquillage.
J’ai tout essayé, persistant dans les mensonges,
Mais si Pinocchio avait cette faculté,
Il n’y a plus d’effet, sauf parfois dans les songes,
Dommage pour vous, j’aurais aimé vous montrer.
Si le virtuel peut toujours vous satisfaire,
Que vous arriviez nue, sans aucune chemise,
Ma chambre est ouverte, j’essaierai de vous plaire,
J’ai grande provision de merveilleuses bises.
Lorsque j’étais jeune, on m’appelait Pinocchio
Car comme pour lui, c’était mon grand appendice
Qui imprimait ma vie avec sa libido,
Vous connaissez maintenant quel est mon supplice.
Chibani