Aurore grise les maux, réveille les aveux
D'une plume sans fard qui glisse dans le vent
S'enroule dans le temps en vague sans levant
D'une traine de nuit qui luit de mille feux.
S'éclipsent les étoiles en volutes chantantes
Dérivent sans encombre pétillent sans bruit
Se fondre dans l'hiver pour geler les ennuis
D'un printemps qui grelotte, petite âme errante.
Aurore perle les maux d'encre indélébile
Tremble d'une plainte qui savoure les mots
S'imprègne des nuages et calque les anneaux
Soleil en sommeil d'une vie qui s'effile.
Dansent les errances d'une rime sans nom
S'invitent les vestiges d'un livre qui git
Repli d'une page, douce mélancolie
Se colore en nuances d'arpège sans ton.
Aurore hume le ciel aspire les tourments
Gravite l'arc-en-ciel violoncelle la joie
En partage la brume distille une soie
De bonheur, s'enroule et ravive le printemps.
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Les mots que je retiens sont ceux qui perlent mon coeur. Il n'est nul besoin que l'écriture soit riche ou apprêtée. Les mots les plus simples me parlent tout autant.
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