Affranchi
Alors que je voguais sur les chemins arides
Chemise grande ouverte, le torse nu au vent
Dans ma tête se fit un bien encombrant vide
Qui me glaça le corps et me perça le flanc.
Une foule de riens me percutait le bide
Fauchant dans mon esprit le côté bon enfant
Je sentis violemment au fond de moi, par bribes
La configuration de mon propre néant.
Et je continuais, follement intrépide
D’avancer mes pensées dans ces sombres tournants
Je bloquais dès que j'abandonnais les vivants.
Tandis que je tanguais sur la route paisible
Souriant cette fois sans cacher d’sentiments
Enfin je me sentis libre dans le néant.
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http://www.youtube.com/watch?v=JLW9ZrWL8c0