Tu aimais trop l'argent
Tu trouvais épatant
De pouvoir te procurer
Tout ce donc tu rêvais.
Sans jamais travailler
Tu menais une vie dorée
Tu possédais de splendides voitures
De couteux bijoux des cuirs des fourrures.
Tout le monde te disait
Cesse cette vie de fou
Un jour tu seras à genoux
Elle te conduira au trou.
Toi tu riais de tout cela
Tu nous disais pas de tracas
Vous prêcher tous dans le désert
Laissez moi faire à ma manière.
L'alcool coulait à flots
Tout au long de la nuit
Planqués dans un vieil entrepôt
Vous y prépariez vos folies.
Après de multiples vols de voitures
Il vous fallu passer à plus dur
Et vous décidiez de braquer
La vitrine d'un bijoutier.
Seulement voilà qu'à la sortie
Vous attendait une surprise
La police vous a cueillies
Ce n'était point une méprise.
Tout le monde te disait
Arrêtes immédiatement
Pendant qu'il en ai encore temps
De bandit pose ta panoplie
Ecoutes nous et réfléchis
Car fatalement menottes aux poignets
En prison ils vont t'emmener
Et voilà tu y a passer dix longues années...
Toutes personnes que j'aurai connu de près ou de loin pour pouvoir écrire ce texte ne sont pas imaginaires du tout
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On a tous le sang de la même couleur
